Contexte : Le titane est un métal essentiel pour l’industrie européenne, avec des applications majeures dans des secteurs clés comme l’aéronautique, l’aérospatiale ou encore la défense. Cependant, la croissance de la demande de certains secteurs et la forte dépendance de l’UE 🇪🇺 aux importations de titane dans un contexte géopolitique qui se tend, exposent l’Europe à des risques majeurs de rupture de sa chaine d’approvisionnement.
Les chapitres :
🔹 Chapitre 1 introduction et contexte
🔹 Le Chapitre 2 analyse la chaîne d’approvisionnement du titane, soulignant la forte dépendance de l’UE aux importations et la nécessité de diversifier ses sources tout en renforçant ses capacités de production domestique.
🔹 Le Chapitre 3 se concentre sur la demande, en détaillant les secteurs stratégiques européens qui reposent sur le titane.
🔹 Le Chapitre 4 explore les dynamiques géopolitiques, en évaluant la position de l’UE face aux grands acteurs mondiaux et l'impact de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie sur la chaîne d’approvisionnement.
🔹 Le Chapitre 5 aborde les opportunités et défis liés à l’augmentation de la circularité dans la chaîne d’approvisionnement du titane. Il identifie les leviers et obstacles, mesure l’intensité de la recherche et de l’innovation à travers les publications académiques et brevets, et évalue différents scénarios de circularité via une modélisation macroéconomique.
🔹 Le Chapitre 6 conclut le rapport en proposant des mesures politiques visant à renforcer la résilience de la chaîne d’approvisionnement du titane en Europe, réduire les dépendances extérieures et favoriser la transition vers une économie circulaire.
De son côté, l’OFREMI continue de suivre les évolutions sur le marché en 2025 et les risques d’approvisionnement pour les industriels français par le biais de sa « veille titane » portée par une équipe pluridisciplinaire d’analystes du BRGM, du CEA et de l’ADEME.
Le titane étant un métal stratégique pour l"Europe, L'OFREMI, par l’intermédiaire d’Aurélien Reys et Paul NOTOM, a contribué modestement à cette publication pilotée par Alejandro Buesa, économiste à la Commission européenne.
11 février 2025